Voix française dans le Comité central du COE
Marc Boss a été élu comme voix française au Comité central lors de l'Assemblée du Conseil œcuméniques des Eglises à Karlsruhe en octobre 2022.
Le Comité central est élu par l’assemblée qui ne se réunit que tous les huit ans. Les membres du Comité central sont choisis parmi les délégués. Il constitue l’organe législatif suprême du COE entre deux Assemblées et se réunit tous les deux ans. Il est responsable de l’exécution de la politique adoptée par l’Assemblée, passe en revue et supervise les programmes et le budget du COE. Marc Boss a été élu comme membre du Comité central pour la période de 2022 à 2030. Ministre de l’EPUdF et enseignant à l’Institut protestant de théologie, il est aussi membre de la commission Foi et Constitution du COE. À l’occasion du 75e anniversaire du COE, il a rappelé l’importance de cette institution pour les Églises luthériennes et réformées de France dans le texte que nous présentons ici (initialement paru dans une plaquette faite par la FPF) :
Engagées dans la promotion du mouvement œcuménique depuis la Conférence missionnaire mondiale d’Édimbourg en 1910, les Églises luthériennes et réformées qui forment aujourd’hui l’Église protestante unie de France et l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine sont membres du Conseil œcuménique des Églises (COE) depuis sa création en 1948. Pour ces Églises comme pour l’ensemble des Églises membres du COE, celui-ci constitue une plate-forme unique de dialogue, d’entraide et d’encouragement mutuel à « répondre ensemble à leur commune vocation ». Alors que nous fêtons cette année le 75e anniversaire de la première Assemblée du COE, nous mesurons plus que jamais l’importance d’une interaction structurée du local et du global dans la prédication et l’action de nos communautés ecclésiales.
Comme l’a récemment souligné l’évêque luthérien Heinrich Bedford-Strohm, président en exercice du Comité central du COE, notre monde fait face à tant de défis qu’il est « facile de se sentir submergé » : de « l’urgence climatique » à « l’insécurité alimentaire » en passant par « la terrible et coûteuse violence armée », les lieux de détresse de notre monde sont « les lieux de notre engagement œcuménique actuel et futur ».
Pour conclure sur une note plus personnelle, qu’il me soit permis d’ajouter ceci: lors de la 11e Assemblée du COE qui s’est tenue à Karlsruhe en septembre 2022, j’ai été fortement impressionné par les très nombreuses prises de parole d’une jeune génération désireuse de faire sien cet engagement; qu’elle le fasse avec la véhémence critique et le sens de l’urgence qui la caractérise n’en est à mon sens que plus heureux !
Ulrich RUSEN WEINHOLD, secrétaire national pour les relations internationales