« Recherche la paix et poursuis-la. »

C'est une exhortation qui se trouve dans le psaume Ps 34.15! Une conversation œcuménique portait sur la question comment construire la paix.

 

Comment peut-on construire la Paix ? Et quel est le rôle de l’Eglise ? Pendant cinq rencontres lors de cette assemblée nous avons entendu comment les Eglises de contextes nationaux clés ont répondu à cet appel – les défis auxquels ces Eglises ont été confrontés, les moyens que le mouvement œcuménique a mis en ouvre pour soutenir et accompagner les Eglises et les communautés concernées, ainsi que l’impact de ces efforts. Nous avons entendu le récit entre autres du Sud-Soudan, la Colombie, la Corée. A la fin, notre groupe composé de la pluralité de frères et sœurs de notre assemblée œcuménique a écrit des affirmations et défis pour la construction de la paix qui seront donnés au nouveau Comité central du COE (l’instance qui gère les affaires du COE jusqu’à prochaine assemblée en 2023, composé de 150 membres issus de toutes les églises de nos différents continents).

 

Nous commençons nos recommandation d’abord avec l’affirmation que le COE avait déjà lors de sa première assemblée à Amsterdam en 1948 proclamé : « La guerre est contre la volonté de Dieu. »

Porté par la conviction que la paix ne se construit pas seulement après un conflit autour de la table, nous avons cherché comment se construit la paix à longue terme, par des rencontres, l’éducation à la paix et le travail en réseaux d’églises et par le dialogue interreligieux.

 

Le groupe de conversation œcuménique interpelle le futur Comité central à initier régulièrement des temps de réflexions sur la construction de paix, aussi dans des églises locales. Les participants suggèrent un programme d’échange des jeunes qui a construit autrefois (et encore) la réconciliation entre la France et l’Allemagne après les trois guerres entre eux. Enfin, il est important que les femmes et jeunes soient impliqué sur tous les niveaux comme partenaires égaux. Les femmes ne doivent pas seulement « servir à la table », mais avoir une place à la table pour ces réflexions ; aussi, parce qu’elles apportent en tant que femmes et mère un autre regard.

Poursuivre la paix, c’est d’abord la responsabilité de chacun et de chacune ; que le Conseil œcuménique des Eglises soit inspiré et béni pour lancer des bons idées et de projets.

Ulrich Rusen-Weinhold