GO ! C’est parti pour un jumelage !

La région Centre-Alpes-Rhône signe un partenariat avec l’Église de Berlin-Brandenbourg-schlesische Oberlausitz

 

Après les visites mutuelles l’année passée, il était évident : le courant passe. Et les partenaires de la région Centre-Alpes-Rhône (CAR) et de l’Eglise Berlin-Brandenbourg-schlesische Oberlausitz (EKBO) disent : Go ! C’est parti pour un jumelage.

 

 

Le partenariat a été signé officiellement après la cérémonie de départ à la retraite du pasteur Dr. Christof Theilemann qui a particulièrement œuvrer pour que ce partenariat puisse se vivre. C’est alors un tout jeune partenariat que cette région de notre Église et l’EKBO doivent encore construire.

Trois piliers pour le partenariat

Le partenariat repose sur trois piliers :

-Le plus important : les rencontres au niveau de la communauté, échanges directs et vécus entre les membres d’église, vivre des projets ensemble

-Services bénévoles – des jeunes qui acquièrent une expérience précieuse dans l’église partenaire.

-Visites de dirigeants d’Église, l’échange mutuel qui favorise la compréhension et la coopération.

 

Les signataires de l’accord sont l’évêque Dr Christian Stäblein et la présidente Dr Viola Vogel pour l’EKBO, Ulrich Rusen Weinhold représentant la région CAR et son homologue le directeur Dr Christof Theilemann (EKBO) – un signe fort du vivre ensemble au-delà des frontières nationales. Mr. Theilemann souligne : « Le partenariat avec les protestants français me tient à cœur depuis longtemps. En dehors de cela, il y a de nombreuses bonnes raisons de coopérer étroitement. Nous pouvons apprendre beaucoup les uns des autres et avoir beaucoup de sujets qui nous connectent : migration et intégration, dialogue interconfessionnel, laïcité et communautés internationales. « 

 

Et pourtant un lien très ancien entre les deux régions !

Ce partenariat est alors à construire, des liens à tisser. Et pourtant, les relations entre les deux régions sont bien anciennes !

Très vite la persécution des huguenots et la révocation de l’édit de Nantes en 1685 ont entraîné une augmentation considérable du nombre de réfugiés huguenots (environ 300 000). Avec l’édit de Potsdam du 29 octobre 1685, qui a été publié même pas 30 jours après (tant en allemand qu’en français), le grand gouverneur (« grosser Kurfürst ») Friedrich Wilhelm a accueilli ces réfugiés dans son royaume.

 

Les huguenots pouvaient s’installer dans des ‘colonies français’ et ont bénéficié d’avantages exceptionnels : aide financière, liberté de religion, gouvernance et propre juridiction.

Le musée du protestantisme à Poët-Laval-Dieulefit (Dauphiné, dans la région Centre-Alpes-Rhône) présente des familles qui ont fui à cette occasion la France, et cela n’étonnerait pas si nous retrouvions les mêmes noms à Berlin-Brandebourg. En effet, les liens entre nos régions et nos églises sont très anciens. Alors : Ce n’est que justice de signer ce partenariat dans le dom français à Berlin !

 

GO ! Que Dieu bénisse ce jumelage par des belles rencontres et découvertes !